Nutrition et maladies cardiovasculaires

Publié le 2 mars 2025 à 10:18

D’après l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès dans le monde. La majorité des décès étant due à des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux. Bien souvent associés à une alimentation trouvée dans les pays développés, en réalité, plus de 75% des décès due aux maladies cardiovasculaires surviennent dans des pays en développement. Cependant, l’alimentation notamment riche en graisses, la sédentarité, l’alcool et le tabac retrouvés dans les pays riches, sont les principaux facteurs de risque de ces maladies. D’autres facteurs, tels que la pollution sont également reconnus. Ainsi, l’environnement, les comportements, le vieillissement de la population, mais aussi la pauvreté, et le stress sont des conditions associées à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire.

Les pathologies cardiovasculaires concernent toutes les situations dans lesquelles le cœur et le système de circulation sanguine est touché. Ainsi, les cardiopathies, les ischémies, les maladies cérébrovasculaires où les obstructions veineuses sont concernées. Mais cela englobe également les malformations cardiaques congénitales ce qui inclus donc des caractères non environnementaux. Parmi les conséquences de ces pathologies, les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux sont les plus connus. Dans ces cas-là, l’accident vasculaire résulte d’un blocage d’une artère qui empêche le sang de parvenir au cœur où au cerveau. Dans la plupart des cas, ce blocage est dû à un dépôt de gras sur les parois des vaisseaux sanguins.

Ainsi, même si des prédispositions génétiques peuvent être en impliqués, plusieurs facteurs environnementaux peuvent être modifiés pour réduire le risque de ce type de pathologies. La consommation d’alcool, l’activité physique et l’alimentation sont des comportements que l’on peut ainsi modifier afin de prévenir le risque d’accident vasculaires.

L’alimentation représente un levier important dans la prévention des maladies cardiovasculaires, mais aussi de leur prise en charge. Ainsi, un enrichissement en fruits et légumes est bénéfique. Plus généralement, diminué les graisses (saturées en particulier) et privilégier les viandes maigres et les aliments riches en fibres diminue le risque de maladie cardiovasculaire. Par ailleurs, les poissons représentent également un aliment bénéfique. Les graisses d’origine végétal sont également recommandées, ceci inclus l’huile d’olive, où la margarine en remplacement du beurre. Cependant, les laitages sont également à considérer quotidiennement (yaourt nature, fromage blanc 0%, lait ½ écrémée) tout en limitant les fromages. Les aliments à graisses insaturés sont à privilégiés (notamment les oméga 3) par rapport aux graisses saturées. L’apport en sel doit également être contrôlé.

Pour conclure, il est à noté que en général une distribution des apports énergétiques équilibrés est suffisante (c’est-à-dire 55% glucides, 35% lipides, 10% protéines) si les recommandations précédentes sont suivies.  Toutefois, en cas de surcharge pondérale, une diminution des apports en lipides et/où glucides peut être une stratégie permettant également de diminuer les lipides circulants et les taux de cholestérol favorisant le risque de maladie cardiovasculaires.

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